Rafael Daghero Psychic
Promesse- Messages : 19
Date d'inscription : 23/03/2020
- Message n°2
Re: Rafael Daghero Psychic
Il est tard dans la soirée, aprés des heures de recherches sans succés, Rafael abandonne et sort de sa poche son journal de voyage éspérant trouver dedans une épiphanie improbable. Sa derniére expédition etait loin d'etre parfaite, il avait sous estimé le danger de celle-ci ainsi que ses répercussions. Arrivant à un certain passage il se redresse sur sa chaise, à moitié amusé à moitié dépité.
Si une personne pouvait lire au dessus de son épaule il aurait pu lire :
Jour 1 :
Mes arguments n'ont mené à rien, nous allons donc camper dans cette grotte jusqu'à ce que nous soyons rétablis ou l'inverse, je suppose, vu l'environnement. Elle est étroite mais suffisamment grande pour nous cacher,l'odeur y est insupportable. Le combat hier a été éprouvant, nous sommes fatigués et Astride vient de ramené le repas. Elle a été très rapide mais elle a l'air de savoir ce qu'elle fait. C'est agréable de pouvoir compter sur elle pour cela.
Jour 2 :
Je ressens encore les tremors de mon corps suite à cette nuit, il y a avait quelque chose dans le ragoût qui n'aurait pas du être là. Mon corps a réagi comme il a put, toutes mes peurs,mes angoisses se sont déversés avec ce repas ,je n'ai presque pas dormi.Mes pensées vagabondent comme sous l'effet d'une fièvre. Je repense aux deux jeunes humains et leur satané héroïsme, leurs esprits remplis d'histoires . Les héros se sont simplement des irrégularités, des Hommes qui ont plus perdu que gagné. Les Algernon,Fendragon, aller leur demander ce qu'ils en font de l'honneur et de la gloire.
Grosse tache sur le journal
Jour 3 :
Ceci est ma dernière plume, le skaven m'a détruit la dernière en me bousculant aprés que mon cheval lui a éternué dessus. Cette grotte me donne l'impression d’être prisonnier, le temps semble tellement long que je m'ait à observer des détails étranges. Astride semble avoir des dents très longue et pointus pour une humaine et possède un appétit gargantuesque qui ferait pâlir les plus gras du Clergé. Mes premières conclusions m'indiquent à penser que la réponse à ce qu'est le Néant se trouve dans Astride.
Le même ragout est apporté, mon estomac ainsi que celui de mes compagnons semble s'y adapter car aucun effet secondaire n'a été déploré malgré le gout puissant.
Jour 4: Les souvenirs du docteur Fixitus se sont prouvés utile. De mémoire j'ai pu me souvenir de certaine choses et aider mes compagnons à se rétablir. Il n' y a plus de viande de drake merci mon dieu. Je la revois qui revient de chasse, elle me fait une moue attristé en montrant la téte du premier monstre qu'on a tué il y a une semaine.
Ayez pitié de mon âme.
Le récit semble continuer mais Rafael s'est arrêté, le regard dans le vide sa pensée vagabonde,rebondit sur le maelstrom d'informations balayant son esprit.
Apres un certain temps il se lève puis se rapproche de la cheminée le journal en main,indécis, il fait mine de le jeter dans les flammes puis se reprend au dernier moment. Un jugement venait d’être prononcé pour Rafael, il serai juge,bourreau et victime. La respiration lourde il se rassit et écrivit la préface de ce qui allait être ses mémoires.
Je forme une entreprise qui n'eut jamais d'exemple et dont l'exécution n'aura point d'imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature ; et cet homme, ce sera moi.
Moi seul. Je sens mon coeur, et je connais les hommes. Je ne suis fait comme aucun de ceux que j'ai vus ; j'ose croire n'être fait comme aucun de ceux qui existent. Si je ne vaux pas mieux, au moins je suis autre.
Que la trompette du jugement dernier sonne quand elle voudra ; je viendrai, ce livre à la main, me présenter devant le souverain juge . Je dirai hautement : Voilà ce que j'ai fait, ce que j'ai pensé, ce que je fus. J'ai dit le bien et le mal avec la même franchise. Je n'ai rien tu de mauvais, je n'ai rien ajouté de bon ; et même s'il m'est arrivé d'employer quelque ornement indifférent , ce n'a jamais été que pour remplir un vide occasionné par mon défaut de mémoire. J'ai pu supposer vrai ce que je savais avoir pu l'être, jamais ce que je savais être faux. Je me suis montré tel que je fus ; méprisable et vil quand je l'ai été, bon, généreux, sublime, quand je l'ai été : j'ai dévoilé mon intérieur tel que tu l'as vu toi-même, éternel. Rassemble autour de moi l'innombrable foule de mes semblables ; qu'ils écoutent mes confessions, qu'ils gémissent de mes indignités, qu'ils rougissent de mes misères. Que chacun d'eux découvre à son tour son coeur au pied de ton trône avec la même sincérité ; et puis qu'un seul te dise, s'il l'ose : Je fus meilleur que cet homme-là.
Si une personne pouvait lire au dessus de son épaule il aurait pu lire :
Jour 1 :
Mes arguments n'ont mené à rien, nous allons donc camper dans cette grotte jusqu'à ce que nous soyons rétablis ou l'inverse, je suppose, vu l'environnement. Elle est étroite mais suffisamment grande pour nous cacher,l'odeur y est insupportable. Le combat hier a été éprouvant, nous sommes fatigués et Astride vient de ramené le repas. Elle a été très rapide mais elle a l'air de savoir ce qu'elle fait. C'est agréable de pouvoir compter sur elle pour cela.
Jour 2 :
Je ressens encore les tremors de mon corps suite à cette nuit, il y a avait quelque chose dans le ragoût qui n'aurait pas du être là. Mon corps a réagi comme il a put, toutes mes peurs,mes angoisses se sont déversés avec ce repas ,je n'ai presque pas dormi.Mes pensées vagabondent comme sous l'effet d'une fièvre. Je repense aux deux jeunes humains et leur satané héroïsme, leurs esprits remplis d'histoires . Les héros se sont simplement des irrégularités, des Hommes qui ont plus perdu que gagné. Les Algernon,Fendragon, aller leur demander ce qu'ils en font de l'honneur et de la gloire.
Grosse tache sur le journal
Jour 3 :
Ceci est ma dernière plume, le skaven m'a détruit la dernière en me bousculant aprés que mon cheval lui a éternué dessus. Cette grotte me donne l'impression d’être prisonnier, le temps semble tellement long que je m'ait à observer des détails étranges. Astride semble avoir des dents très longue et pointus pour une humaine et possède un appétit gargantuesque qui ferait pâlir les plus gras du Clergé. Mes premières conclusions m'indiquent à penser que la réponse à ce qu'est le Néant se trouve dans Astride.
Le même ragout est apporté, mon estomac ainsi que celui de mes compagnons semble s'y adapter car aucun effet secondaire n'a été déploré malgré le gout puissant.
Jour 4: Les souvenirs du docteur Fixitus se sont prouvés utile. De mémoire j'ai pu me souvenir de certaine choses et aider mes compagnons à se rétablir. Il n' y a plus de viande de drake merci mon dieu. Je la revois qui revient de chasse, elle me fait une moue attristé en montrant la téte du premier monstre qu'on a tué il y a une semaine.
Ayez pitié de mon âme.
Le récit semble continuer mais Rafael s'est arrêté, le regard dans le vide sa pensée vagabonde,rebondit sur le maelstrom d'informations balayant son esprit.
Apres un certain temps il se lève puis se rapproche de la cheminée le journal en main,indécis, il fait mine de le jeter dans les flammes puis se reprend au dernier moment. Un jugement venait d’être prononcé pour Rafael, il serai juge,bourreau et victime. La respiration lourde il se rassit et écrivit la préface de ce qui allait être ses mémoires.
Je forme une entreprise qui n'eut jamais d'exemple et dont l'exécution n'aura point d'imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature ; et cet homme, ce sera moi.
Moi seul. Je sens mon coeur, et je connais les hommes. Je ne suis fait comme aucun de ceux que j'ai vus ; j'ose croire n'être fait comme aucun de ceux qui existent. Si je ne vaux pas mieux, au moins je suis autre.
Que la trompette du jugement dernier sonne quand elle voudra ; je viendrai, ce livre à la main, me présenter devant le souverain juge . Je dirai hautement : Voilà ce que j'ai fait, ce que j'ai pensé, ce que je fus. J'ai dit le bien et le mal avec la même franchise. Je n'ai rien tu de mauvais, je n'ai rien ajouté de bon ; et même s'il m'est arrivé d'employer quelque ornement indifférent , ce n'a jamais été que pour remplir un vide occasionné par mon défaut de mémoire. J'ai pu supposer vrai ce que je savais avoir pu l'être, jamais ce que je savais être faux. Je me suis montré tel que je fus ; méprisable et vil quand je l'ai été, bon, généreux, sublime, quand je l'ai été : j'ai dévoilé mon intérieur tel que tu l'as vu toi-même, éternel. Rassemble autour de moi l'innombrable foule de mes semblables ; qu'ils écoutent mes confessions, qu'ils gémissent de mes indignités, qu'ils rougissent de mes misères. Que chacun d'eux découvre à son tour son coeur au pied de ton trône avec la même sincérité ; et puis qu'un seul te dise, s'il l'ose : Je fus meilleur que cet homme-là.
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Date d'inscription : 23/03/2020
- Message n°3
Re: Rafael Daghero Psychic
Une tête de mort devant l'homme grimace
Et le regard éteint de ses orbites creuses
Rend plus terrible encor l'horreur de cette face
Qui semble ricaner, décharnée et hideuse.
L'ombre s'est étendue et la nuit est pesante.
Les flammes vacillantes des cierges allumés
Fascinent l'homme anxieux... Une pensée le hante :
La Mort et le mystère où plonge l'inhumé
Enfermé dans le bois, immobile et glacé,
Quand converge vers lui le chagrin des pensées
Tandis que l'orgue pleure et que les larmes coulent
Car un être est parti et qu'un monde s'écroule.
Le Néant ou… la Vie ?… Qu'a-t-il trouvé là-bas
Dans ce monde lointain que l'on ne connaît pas ?
L'homme contemple la nuit et les flammes qui dansent
Sur la tête de mort grimaçante qui rit,
Narguant et défiant la terreur de l'Esprit
Qui, perdu, cherche Dieu et dont l'appel s'élance.
Choc des Ombres et de la Lumière !…
Vertige de l'âme... ferveur d'une prière
Qui monte dans la nuit sinistre de l'horreur,
Dans l'Insondable atteint, dans l'Infini cherché
Où s'offrent le pardon, la… sanction du péché,
Où la souffrance attend l'être dont les erreurs
N'ont pu être, hélas, rattrapées.
Ah ! pouvoir enfin échapper
A la terreur de cette nuit !
Arrêter le temps qui s'enfuit
Pour ne pas approcher la mort ;
Mais y a-t-il un autre port
Où le bateau de notre vie
Cinglant vers un lointain pays
Pourra enfin jeter son ancre ?…
La nuit tout doucement replie son aile d'encre
Et la bouche d'horreur semble, aux flammes des cires,
S'ouvrir pour prononcer quelques mots dans un rire :
« Pourquoi tant redouter la Mort et son mystère ?
Le moment vient toujours où l'on quitte la Terre
En laissant derrière soi tous les biens de ce Monde
Pour s'en aller tout seul, et entrer dans la ronde
Des Esprits qui accueillent au moment du trépas
L'être qui se dédouble, et qui guident ses pas
Vers les contrées lointaines d'un monde étrange et beau.
Regarde ! L'amour a planté son drapeau
Sur les ruines de la haine,
Des doutes, des chagrins et des peines !
J'ai dépassé la mort pour renaître à la vie
Dans des plans d'Infini, et je n'ai plus envie
De retrouver le gouffre
De la Terre où tout souffre !…
J'ai brisé les barreaux de ma sombre prison
Et contemple, ébloui, un nouvel horizon.
Ne crains point !
Lorsque le cercueil se referme
Il ne marque pas le terme
Mais le commencement,
Et l’on refait le serment
D'essayer dans une autre vie
A travers de nouveaux défis
De se transcender, de grandir,
De voguer sur un autre navire
Vers les divines sphères de l'Espoir
Où ne rayonne que sa Gloire… »
Les chevaux de l'aurore hennissent doucement
En tirant derrière eux, pour l'emporter au loin,
La tenture noire et lourde d'une nuit de tourment.
L'homme a froid… Il frissonne… Dans un coin
De la pièce les cierges se sont éteints
En fumant dans le calme du petit matin ;
Et tandis que le jour caresse son visage,
Il s'endort en rêvant d'une éternelle plage
Où des têtes de morts ont retrouvé la vie,
Où des formes fluidiques lancent comme une pluie
La rosée d'un amour éternel et vivant.
Rasséréné, ébloui et confiant,
Il se laisse emporter et bercer par les flots
Tandis que le soleil vient frôler ses yeux clos
Comme pour y déposer
La douceur d'un baiser.
Dans l'embrasement de l'aurore
Il rêve d'une tête de mort
Dont les orbites creuses
Découvrent l'Infini
Et dont la bouche hideuse
Dans le sable, sourit...
Poème de Marcelle Olivério issu du recueil " La Renaissance " par Rafael Daghero.
Et le regard éteint de ses orbites creuses
Rend plus terrible encor l'horreur de cette face
Qui semble ricaner, décharnée et hideuse.
L'ombre s'est étendue et la nuit est pesante.
Les flammes vacillantes des cierges allumés
Fascinent l'homme anxieux... Une pensée le hante :
La Mort et le mystère où plonge l'inhumé
Enfermé dans le bois, immobile et glacé,
Quand converge vers lui le chagrin des pensées
Tandis que l'orgue pleure et que les larmes coulent
Car un être est parti et qu'un monde s'écroule.
Le Néant ou… la Vie ?… Qu'a-t-il trouvé là-bas
Dans ce monde lointain que l'on ne connaît pas ?
L'homme contemple la nuit et les flammes qui dansent
Sur la tête de mort grimaçante qui rit,
Narguant et défiant la terreur de l'Esprit
Qui, perdu, cherche Dieu et dont l'appel s'élance.
Choc des Ombres et de la Lumière !…
Vertige de l'âme... ferveur d'une prière
Qui monte dans la nuit sinistre de l'horreur,
Dans l'Insondable atteint, dans l'Infini cherché
Où s'offrent le pardon, la… sanction du péché,
Où la souffrance attend l'être dont les erreurs
N'ont pu être, hélas, rattrapées.
Ah ! pouvoir enfin échapper
A la terreur de cette nuit !
Arrêter le temps qui s'enfuit
Pour ne pas approcher la mort ;
Mais y a-t-il un autre port
Où le bateau de notre vie
Cinglant vers un lointain pays
Pourra enfin jeter son ancre ?…
La nuit tout doucement replie son aile d'encre
Et la bouche d'horreur semble, aux flammes des cires,
S'ouvrir pour prononcer quelques mots dans un rire :
« Pourquoi tant redouter la Mort et son mystère ?
Le moment vient toujours où l'on quitte la Terre
En laissant derrière soi tous les biens de ce Monde
Pour s'en aller tout seul, et entrer dans la ronde
Des Esprits qui accueillent au moment du trépas
L'être qui se dédouble, et qui guident ses pas
Vers les contrées lointaines d'un monde étrange et beau.
Regarde ! L'amour a planté son drapeau
Sur les ruines de la haine,
Des doutes, des chagrins et des peines !
J'ai dépassé la mort pour renaître à la vie
Dans des plans d'Infini, et je n'ai plus envie
De retrouver le gouffre
De la Terre où tout souffre !…
J'ai brisé les barreaux de ma sombre prison
Et contemple, ébloui, un nouvel horizon.
Ne crains point !
Lorsque le cercueil se referme
Il ne marque pas le terme
Mais le commencement,
Et l’on refait le serment
D'essayer dans une autre vie
A travers de nouveaux défis
De se transcender, de grandir,
De voguer sur un autre navire
Vers les divines sphères de l'Espoir
Où ne rayonne que sa Gloire… »
Les chevaux de l'aurore hennissent doucement
En tirant derrière eux, pour l'emporter au loin,
La tenture noire et lourde d'une nuit de tourment.
L'homme a froid… Il frissonne… Dans un coin
De la pièce les cierges se sont éteints
En fumant dans le calme du petit matin ;
Et tandis que le jour caresse son visage,
Il s'endort en rêvant d'une éternelle plage
Où des têtes de morts ont retrouvé la vie,
Où des formes fluidiques lancent comme une pluie
La rosée d'un amour éternel et vivant.
Rasséréné, ébloui et confiant,
Il se laisse emporter et bercer par les flots
Tandis que le soleil vient frôler ses yeux clos
Comme pour y déposer
La douceur d'un baiser.
Dans l'embrasement de l'aurore
Il rêve d'une tête de mort
Dont les orbites creuses
Découvrent l'Infini
Et dont la bouche hideuse
Dans le sable, sourit...
Poème de Marcelle Olivério issu du recueil " La Renaissance " par Rafael Daghero.