Aventures en terres inconnues

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    Cuisine naine

    Where the Wild Things are
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    Cuisine naine Empty Cuisine naine

    Message par Where the Wild Things are Jeu 30 Mar - 18:14

    La mine, ça creuse ! Petits plats nains pleins de bonnes choses

    (Traduction des noms approximative)

    Le peureux des mines

    Il s'agit de tranches fines de chèvre, souvent le jaret ou les côtes, frotté au cristal de sel et frites dans du lait de russule pleureuse. La russule est un champignon de la taille d'une langue de boeuf (le champignon poussant dans les arbres). Elle est remplit d'un lait bleuté très liquide et se perce si elle prend un coup trop violent. Ce lait peut servir d'huile de cuisine et pour ainsi dire presque toutes les cuissons à l’huile s'en servent. L'huile est citronné au goût.
    Pour en revenir au peureux, les tranches sont ainsi frites dans le champignon. Il se produit alors une curieuse réaction : le sang de la viande décolore. Les tranches sont ainsi jaunes transparent. Elles sont servit avec du pain noir (le blé complet) mais on les prend souvent comme casse-croute au travail (donc froides). Le nom vient de l' expression naine ''avoir autant de sang que le charbon'', signifiant être peureux (ne pas avoir de sang).

    La migotte

    De belles tranches de lard plongé dans une infusion de bière, de miel et d'herbes. La casserole est alors posé directement dans le feu jusqu'à ébullition. Le lard est alors sortit, grillé puis servit avec des champignons et couvert de fromage. C'est un plat traditionnellement préparé quand des invités viennent à la table.

    La main de gobelin

    Absolument tous les nains connaissent cette sucrerie à base de pate à pain fourré au vieux miel, cuit à la braise pour caraméliser le miel puis recouverte du lait de morille calcaire, un champignon au goût de menthe. C'est la confiserie de leur enfance. Il arrive même que les anciens de la famille en chipe de concert avec les petits quand la mère les prépare. Cuit, ça ressemble à des petits pains.

    La broche de péru

    Le péru est un poisson aveugle vivant dans les lacs souterrains. Il se pêche en tapotant la surface de l'eau avec une pique pour appâter le poisson se repérant par les vibrations puis en l'empalant sur le pieu. Sa chair est tendre et évoque la truite, en un peu plus acide. La tradition veut qu'on le cuise au feu avec la pique qui l'a attrapé. Cela porte chance. Les jeunes nains en escapade apprécient ce plat facile à cuisiner et amusant à attraper.

    La gelée pourpre

    C'est une vase, lointaine cousine de la gelée ocre, ne vivant que dans les montagnes ardentes. Elles sont plus petites et bien moins dangereuses. Leur acide est quasi inoffensif pour les nains, ne provoquant qu’une sensation peu agréable sur la peau. Une fois tuée, on ramasse leur restes, les lavent à l'eau puis on les frits à la poêle. La gelée durcie alors rapidement (on peut faires des formes avec des moules, comme avec des biscuits). Elle a un goût de poulet mais est épicée. Bien sûr, l'acide est neutralisé par la cuisson donc pas de craintes. Les anciens disent que c'est souverain contre les douleurs musculaires. C'est un plat de famille.

    L'os basalte

    C'est le plat qui a le plus de variantes. Chaque naine à son secret de cuisine qu'elle lègue à ses filles pour le préparer. Mais ce qui ne change pas, c'est que l'on utilise une jambe de porc. On la frotte dans le suc de Mordurt, une aberration un peu gênante, au poison capable de ramollir les os pour qu'il puisse compresser sa victime. C'est un poison de blessure et de plus, son effet est neutralisé par le sel et la cuisson donc on mange sans crainte (en tout cas, aucun nain ne s'empoisonne en mangeant cela. Pour les autres…). On prépare alors une pâte à base d'herbes, de sels variés, de farine et de charbon végétal (des végétaux brûlés à hautes températures. IRL, ça se mange et c'est un remède de grand-mère). Cette pate recouvre la jambe qu'on jette ensuite au feu, directement sur la flamme. La pâte durcit et forme une coque noire protégeant la jambe. Traditionnellement, la femme de la famille apporte le plat à table et coupe à la hache des tranches, coupant directement l'os (d'où le poison).

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