Drogues et joyeusetés illégales

La Fée Verte

Nul ne sait qui fût le premier esprit suffisamment dérangé pour concevoir un tel breuvage, mais depuis, la fée verte est devenu un des narcotiques les plus puissants et les plus illicites du Terquepan.

La création de la boisson est encore plus dérangeante que sa consommation. Il faut capturer une fée vivante, la rapetisser magiquement avant de la plonger dans un concoction alchimique qui absorbera ses pouvoirs. La rumeur voudrait que la différence entre la vrai fée verte et la contrebande réside dans le fait que seule la vraie décoction maintient la fée impuissante mais vivante et consciente de sa condition. Le liquide alchimique absorberait alors l'essence vitale de sa captive vaincue et la maintiendrait en torpeur tant qu'il reste une goute. La dernière goute achèverait la malheureuse une fois bue.

C'est de cette conscience vivante que découle les effets si convoités de la boisson interdite. Différents types de liquide, mais surtout différent type de fée donne une couleur, un goût et des effets différents.

De part la nature hautement illégale et cruelle de la boisson, elle est très difficile et très chère à se procurer. (100 po le flacon est un minimum de départ et les meilleurs bouteilles se vendent pour une véritable fortune.)

Ecorchefeuille

Les feuilles étroites, brun-rougeâtre qui tombent d'arbustes raides sont appelées écorchefeuille. La récolte des feuilles est périlleuse, car des colonies d'araignées vénéneuses appelées "ventrerouge" construisent souvent leurs nids dans les buissons. L'écorchefeuille peut être trouvée dans presque n'importe quel environnement tempéré. On les récolte quand les feuilles brunissent mais avant qu'elles deviennent cassantes,elles peuvent alors être fumées comme herbe à pipe ou roulées dans de mince morceau de papier que l'on allume et qu'on laisse bruler jusqu'à ce qu'elles se consomment entièrement. Lorsqu'on la consomme elle lute efficacement contre la fatigue et aide à la concentration. Cependant les effets secondaires incluent des états colériques faibles à modérés et des signes d'hyperactivité pour les plus sensibles. Elle est donc, par nature, très consommée par les ouvriers et les travailleurs forcenés et mal vu par la noblesse et l'intelligentzia sauf dans certaines régions où elle revêt un aspect de tradition ancestrale.