Aventures en terres inconnues

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    Enguéran, chevalier servant

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    Message par Pondababa Lun 28 Nov - 21:05

    Noblesse oblige

    Enguéran, chevalier servant Bd10

    Enguéran de Montfaucon est un jeune chevalier en quête de gloire. En général, il n'est jamais très loin de sa protégée, la comtesse Daphné de Contarini et semble en permanence sur ses gardes.

    Sur le terrain, son imposante armure de plate et son énorme pavois en adamantium lui donnent plus l'air d'une tourelle défensive que d'un simple soldat. Il semble surprenant qu'un homme de sa carrure puisse porter une armure et un bouclier aussi lourd.

    Dans le civil, il est systématiquement tiré à quatre épingles, rasé de près et bien coiffé. Il arbore en permanence un petit sourire, mi-amusé, mi-séducteur (prudence lorsqu'il disparait).


    Dernière édition par Pondababa le Mar 31 Jan - 16:40, édité 6 fois
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    Message par Pondababa Lun 28 Nov - 21:54

    Mon grand-père, ce héros

    Enguéran, chevalier servant Falcon11


    "Avez-vous déjà entendu parler de sire Gonzague de Montfaucon, le protecteur du Norensk ? Non ? Vraiment ?

    Peut-être que l’écho de ses exploits n’est pas arrivé jusque dans ces régions reculées mais je peux vous assurer qu’à la capitale, on chante encore ses louanges. Il y a même une rue qui porte son nom, c’est vous dire…

    En 79 AC, mon grand-père Gonzague, qui n’était alors qu’un simple capitaine de la huitième légion impériale était un des rares guerriers à n’avoir pas péri lors de la seconde bataille de Martelle. Il se porta alors volontaire pour mener les quelques braves qui chargeraient Nurzalatyxil, l’immonde dracoliche qui détruisait la capitale. C’était une mission suicide et tous le savaient. Mais c’était la seule solution pour détourner suffisamment l’attention de cette monstruosité pour laisser à l’Empereur (loué soit son nom) le temps de lui porter le coup de grâce.

    Ce fut une charge héroïque, qui restera à jamais dans les livres d’histoire. La cohorte de Gonzague fut entièrement décimée par le souffle d’acide de l’immonde créature et lui-même fut grièvement blessé. Mais l’essentiel était accompli : Nurzalatyxil était vaincu.

    L’Empereur (loué soit son nom) fit alors une nouvelle fois preuve de sa toute puissance et de sa générosité : il soigna mon grand-père, le fit chevalier et lui offrit L’Envol Du Faucon, le pavois légendaire de ma famille, qui arbore fièrement notre emblème.

    Ni mon père, ni aucun de mes trois frères ainés n’ont jamais réussi à brandir l’Envol du Faucon depuis le décès de Gonzague. Je suis le premier de ses descendants à y arriver. C’est à la fois un grand honneur et une forte responsabilité. Il faut que je me montre digne de mes glorieux ancêtres, que je rende ses lettres de noblesse à ma famille. Parfois, ça me ronge, je ne sais pas si je serai à la hauteur, si je pourrais jamais…

    Quoi ? Ça ferme ? oui, oui, pas de souci, je finis mon verre de vin et je rentre à la guilde."


    Dernière édition par Pondababa le Mer 30 Nov - 21:29, édité 1 fois
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    Message par Pondababa Mer 30 Nov - 21:28

    Grandeur et déchéance des Montfaucon

    Enguéran, chevalier servant Joute210

    « Bien le bonjour monsieur l’apothicaire. Je vois que vous êtes bien achalandé et ça tombe très bien car je suis là pour une urgence. Regardez mes pointes, c’est une catastrophe ! Je ne suis à Poing de l’Empire que depuis quelques jours et déjà le climat local a rendu mes cheveux secs et ternes. Il me faut d’urgence un masque capillaire revitalisant.

    Hum…argile blanche, gelée royal, fleur d’oranger et huile essentielle de géranium. Oui, ça fera parfaitement l’affaire. Quand ce sera prêt, pourriez-vous me le faire livrer à la guilde des aventuriers ? Parfait ! A l’attention d’Enguéran de Montfaucon. Ahah, je vois à votre visage que vous avez eu vent des exploits de mon grand-père Gonzague. Non ? C’est vraiment problématique ce manque de circulation de l’information dans cette région. Je vais en toucher deux mots au sénéchal.

    Sachez que Gonzague de Montfaucon était un héros de l’empire qui s’illustra par sa bravoure dans de nombreuses batailles. Malheureusement, il était plus doué pour la guerre que pour l’administration et la gestion des quelques terres qu’il avait obtenu de l’empereur (loué soit son nom) s’avérera bien vite être un gouffre financier. Seules les récompenses obtenues au cours de ses nombreux fait d’armes permirent à mon grand-père de maintenir son train de vie fastueux et d’entretenir le domaine familial.

    Lorsque Gonzague mourut au champs d’honneur dans un ultime fait d’arme, mon père Tristan hérita donc d’un domaine sur la sellette au niveau financier. Il fit de son mieux pour tenter de ramener la prospérité mais il n’avait rien d’un gestionnaire et,bien qu’il fut un homme bon, il n’avait pas hérité du talent martial de son père. Il fut d’ailleurs incapable de soulever l’Envol du Faucon, le légendaire pavois de ma famille. Sans les apports pécuniaires liés aux batailles, notre situation financière passa rapidement de préoccupante à critique. Le château était de moins en moins entretenu, mon père dû se résoudre à vendre certains terrains pour parer aux dépenses courantes et le nom des Montfaucon tomba peu à peu dans l’oubli.

    Quand mon pauvre père fut emporté par la fièvre des marais, mon frère ainé Amaury repris la gestion de notre domaine. Enfin, de ce qu’il en restait… Guy, le cadet de notre fratrie, entra dans les ordres pour propager la bonne parole de notre divin empereur (loué soit son nom). Lancelin, le troisième dans la liste de succession, s’enrôla quant à lui dans les légions impériales. Il ne restait que moi, le benjamin de ma noble lignée, qui n’avait pas encore trouvé ma voie. Je passais mes journées à m’entrainer avec notre maitre d’arme et à relire encore et encore les exploits de mon grand-père en rêvant d’un hypothétique destin légendaire.

    Un soir, j’eus une épiphanie. Mon grand-père m’apparut en songe et me dit que j’étais destiné à restaurer la gloire des Montfaucon. Je me précipitais dans la salle d’arme au beau milieu de la nuit et soulevait l’Envol du Faucon. J’étais le premier de ma famille à y arriver depuis Gonzague ! c’était le signe que j’avais attendu toute ma vie ! Sans rien dire à quiconque, je dérobais le légendaire pavois de mon grand-père, je scellais ma fidèle monture et je partis sur les routes en quête d’une vie héroïque de chevalier errant.

    A cette époque, la marquise de Contarini, une lointaine cousine de ma mère, organisait un tournoi dans son château. Le vainqueur de cette joute aurait l’insigne honneur de devenir le protecteur d’une de ses filles: la jeune comtesse Daphné de Contarini. C’était l’occasion parfaite de prouver ma bravoure. Je me rendis donc sur place et m’inscrivis au tournoi. Combat après combat, je vainquis tous mes opposants. C’était miraculeux ! Quelle que soit l’adresse de mes adversaires, leurs coups semblaient glisser sur mon pavois ou mon armure.

    Je remportais ce tournoi sous les ovations de la foule. Je venais de réaliser mon premier fait d’arme ! Je m’agenouillais solennellement devant la marquise de Contarini et prêtais serment de défendre l’honneur et la vie de sa fille au péril de la mienne. Afin de m’aider dans ma mission, je reçus des mains de la marquise une magnifique épée longue nommée Serment du Protecteur. J’avais conscience que ma vie ne serait plus jamais la même mais…

    Comment ? Vous avez déjà fini ma lotion. Bien… J’imagine que je vais la ramener directement à la guilde alors. Bonne journée monsieur. »
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    Message par Pondababa Mar 31 Jan - 15:42

    La flamme et le bouclier

    Enguéran, chevalier servant La_fla12


    « Oui, encore un verre je vous prie. Hummm, quel bouquet ! Je dois dire que je suis admiratif de la qualité de vos vignes monsieur le sénéchal. Rien à voir avec la piquette que nous produisions sur les modestes terres de mes aïeux. Bon, je sais que vous êtes un homme très occupé et j’irais donc droit au but.

    Vous imaginez bien que si je me suis permis de venir vous déranger, c’est pour un motif de la plus haute importance. Il se trouve qu’en parcourant Poing de l’Empire et en parlant avec ses différents habitants, je me suis rendu compte que très peu de gens avaient eu vent des exploits de mon illustre grand-père : Gonzague de Montfaucon, le protecteur de Norensk. Je trouve qu’un tel manque de reconnaissance envers un des plus hauts fait d’arme de l’histoire impériale est un cruel manquement. Aussi, je me disais qu’il serait bon de raviver cette histoire dans la mémoire collective. Peut-être qu’une statue sur la grand place ferait l’affaire ?

    Comment ? Oui, bien sûr je comprends, vous avez beaucoup de travail. Promettez-moi seulement d’y réfléchir. Bon, je vous laisse à votre devoir et je retourne accomplir le mien. Il ne faudrait pas que la comtesse reste trop longtemps sans surveillance. Qui sait ce qui peut arriver dans une région aussi sauvage ? Vous avez raison, je m’en fait sans doute un peu trop mais que voulez-vous, c’est plus fort que moi. Je veille sur elle depuis tellement d’années ; c’est presque devenu ma seconde nature. Ce fut ma première responsabilité juste après mon adoubement, le genre de serment qui marque un gentilhomme.

    Oh vous savez, on pourrait croire que c’était une mission palpitante pour un jeune chevalier, mais en réalité je passais la plupart de mon temps à monter la garde devant des portes. Heureusement pour moi, Daphné s’avéra être une protégée des plus agréables. Elle était beaucoup moins snob et pleurnicheuse que ce à quoi je me serai attendu de la part d’une noble dame d’une telle stature. Elle s’avéra même dotée malgré son jeune âge d’une finesse d’esprit qui me faisait grandement défaut. Elle m’apprit à parfaire mon étiquette et je lui appris à prendre soin de ses cheveux. Nous devînmes rapidement des confidents puis des amis.

    En revanche, elle avait un tempérament de feu et n’hésitait pas à faire preuve de malice pour échapper à ma surveillance lorsqu’elle souhaitait être seule. Plus d’une fois, je dus parcourir les bois de la Marche de Contarini à la recherche de ma jeune protégée qui avait échappé à ma surveillance. C’est d’ailleurs lors d’une de ces sorties que nous fûmes chargés à l’improviste par un sanglier que la comtesse transforma en tas de cendre sous mes yeux ébahis.

    Je dois vous avouer messire que c’est assez déstabilisant d’être le protecteur d’une noble dame qui maitrise la magie du feu. Je suis sensé être son protecteur mais je me demande parfois qui protège qui… Ce fut longtemps un dilemme qui mit mon honneur à rude épreuve mais j’ai fini par m’y habituer. A vrai dire, je ne pense pas que j’aurais pu traverser vivant toutes les épreuves que nous avons subies jusqu’ici si Daphné n’avait pas usé de ses pouvoirs de cinétiste à plusieurs occasions.

    Pourquoi nous sommes venus au Vinland ? Hum, c’est un sujet épineux mais je sais que vous êtes un homme de confiance. Gardez cela pour vous mais quelques années après que je sois devenu son protecteur, les parents de Daphné ont décidé de l’offrir en mariage à un vieux vicomte de la région. Je trouvais cette décision invraisemblable car Daphné méritait beaucoup mieux mais bon… ce n’est pas comme-ci j’avais mon mot à dire en la matière. Le lendemain soir, Daphné me fit rentrer dans sa chambre et me dit qu’elle voulait s’enfuir. Je tentais de l’en dissuader mais elle me dit qu’elle le ferait avec ou sans mon aide. Je ne connaissais que trop cette lueur dans ses yeux, je savais qu’elle irait au bout. Alors j’ai décidé de l’aider. J’avais prêté serment de la protéger après tout.

    Le lendemain, je suis parti en quête de deux lettres de cachet auprès de l’ambassadeur elfe à la capitale. Son excellence Osranel Aethelorme tenait mon grand-père en haute estime et il me fit donc cette faveur sans trop de problème. Une semaine après, nous avons quitté le château de Contarini en pleine nuit et nous avons traversé l’Empire clandestinement jusqu’au port. Après une traversée éprouvante en bateau, nous sommes finalement arrivés à Poing de l’Empire. Voilà, vous savez tout.

    Oh mon dieu, il fait déjà nuit ! Désolé pour le dérangement messire, il faut vite que je rentre à la Guilde. Il y a un demi-elfe un peu trop entreprenant là-bas. Je n’aime pas trop savoir Daphné seule en sa compagnie. Merci pour tout et bonne nuit à vous. »

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