par alicebliss Mar 12 Jan - 23:21
Tatosk, le messager et Veldofnir
alicebliss- Messages : 29
Date d'inscription : 22/03/2020
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Allongé, les yeux à demi-clos, Tatosk écoutait la faune sauvage lui parler. Les oiseaux chantaient au rythme de la mélopée des criquets et le vent faisait harmonieusement bruisser les feuilles des arbres. Doucement, le demi-elfe se redressa et s’assit douloureusement. Le soleil, qui était presque au zénith, lui fit plisser les yeux. Halluciné et comme sorti d’un rêve, il prit un temps pour regarder attentivement autour de lui. A en juger au positionnement du soleil, à la température, à la couleur de la flore et aux bruits de la faune, c’était un midi d’été.
Tatosk regarda en l’air et sourit en voyant Veldofnir tournoyer haut dans le ciel. L’oiseau rata un battement d’aile et plongea sur l’homme pour enfin atterrir sur une branche d’un chêne.
“ - C’est… c’est bien toi ? Tu es revenu, s’enquit l’aigle.
- Ça fait combien de temps, lui demanda amèrement Tatosk.
Le demi-elfe sortit une ration de son sac, les mains tremblantes et l’engloutit en quelques bouchées. Même s’il tentait péniblement de masquer ses signes de faiblesses et de mentir sur son état, nul doute était possible ; il était dans un état pitoyable. Amaigri, rachitique et faible, ce n’était plus que l’ombre de lui-même.
- Presque deux cycles de lune.
Pourtant, malgré un regard empli de brume ténébreuse, Veldofnir en était sûr : il était à nouveau lui. Tatosk éclata d’un rire hystérique.
- Tant de temps ?! T’es sûr d’avoir bien compté cette fois-ci ?
Veldofnir déploya ses ailes et mima une attaque de bec en guise de réponse. Sous estimer son intelligence l’énervait beaucoup mais il était heureux de le savoir en forme. Il avait passé près de deux mois à veiller sur lui alors qu’il divaguait.
- Une guerre se prépare ? Dans les montagnes, demanda-t-il.
- Oh oui, souffla Tatosk, un sourire sur les lèvres. Le grand Odin me l’a dit ! Des grands oiseaux, des serpents à trois têtes et des gobelins géants ! Enfin je suis pas très sûr de toutes ses informations… Mais je sais que ça va se passer là !
Dans de grands gestes, le shaman en extase montra les montagnes nord nord-ouest. Pour beaucoup, Tatosk passait pour un fou, mais Veldofnir était certain de ses compétences. Les esprits lui avaient parlé. Ils l’avaient possédé, l’avaient traversé. Cela devait être épuisant, mais Tatosk parvenait toujours à revenir de ses transes.
Soudain, il se figea, comme pris d’un flash, et chercha quelque chose avec beaucoup d’énergie.
- J’ai… J’ai écrit des choses, fit-il sur un ton hypnotisé.
Il sortit de son sac une pile de feuilles de papier froissées, tachées d’encre, de terre et d’autres substances et les secoua en ricanant. Il lit rapidement son torchon qu’il avait nommé Première Analyse de combat au Vinland. Les premières pages étaient noircies de termes complexes des combats menés lors de sa première expédition. Il avait décrit avec minutie ce qu’il avait vu, senti et entendu et noté jusqu’aux infimes détails, de l’environnement aux tenues des ennemis. Cette litanie de termes et de descriptions contrastait fortement avec le caractère nonchalant du chaman, mais il gardait pourtant une trace de tous ses combats, aussi futiles et brefs qu’ils soient. Après tout, il était le chaman des batailles, le prophète des guerres, le messager des esprits vengeurs. Puis, lentement, le récit devenait moins cohérent, moins précis. Plus abstrait. Des phrases puis des mots et ensuite des croquis. La guerre, des armes. Des gribouillages, des mots rayés.
- Bon, c’est pas mal pour une première analyse, conclut-il finalement.
alicebliss- Messages : 29
Date d'inscription : 22/03/2020
“[...] Le serpent mesurait environ trente mètres de long. Nul doute qu’il était doté de venin pouvant facilement affaiblir un homme. Le terrain boueux des marais qui, pour nous, était difficile n’avait pas l’air de l’affecter. J’ai réussi à éviter un combat fastidieux au groupe avec un sort d’invisibilité pour les animaux.
Conclusion : Sort inutile sur les animaux magiques. Chance que le sort ne marche pas sur les animaux normaux : faible. Possibilité que l’animal détecte ses proies par un autre moyen que ses sens ? A voir avec un magicien.”
“[...] Les derros sont des petits humanoides qui ont, en un sens, la même stratégie que les gobelins : ils profitent de leur supériorité numérique pour triompher. Ces hommes sont très sadiques et font souffrir leurs victimes. Mort souvent lente donc. Nous avons croisé un barde et un magicien qui faisait des attaques de regard. Sont doués pour la magie, et font de très bons supports tactiques. Ils sont résistants à la magie et peuvent créer des ténèbres. Ils sont cependant vulnérables à la lumière. J’ai neutralisé le sort du barde et les attaques du mage qui tentait d’hypnotiser nos guerriers avec ses yeux avec une nappe de brouillard -aux grands regrets de notre guerrier Malek.
Conclusion : Les confronter dans la lumière constitue un grand avantage. Perdent-ils en perception ? Les supports sont les premières cibles à faire tomber ou à neutraliser.
Une nappe de brouillard permet d’étouffer la menace des attaques de regard, évite les charges et ralentit les déplacements des guerriers. Le barde n’a plus chanté : ne peut-il pas soutenir sans voir ses comparses ? A vérifier.
“[...] Les boules de feu de Yobar sont dévastatrices tant pour les ennemis que pour le terrain. Associées à un sort d’enracinement, il devient alors très difficile aux ennemis d’adapter leur stratégie d’attaque ou de repli. Les magiciens se retrouvent incapable de se concentrer pour lancer des sorts, les guerriers ont certes la force de se défaire des lianes mais se déplacent lentement et ne sont pas assez agiles pour éviter l’enracinement.
NB : Pour ces deux sorts, il nous faut un grand environnement. Incompatible avec un milieu souterrain ou urbain. De plus, les combattants au corps à corps se retrouvent aussi handicapés. A utiliser à bon escient avec une bonne synergie de groupe.
Conclusion : Sort inutile sur les animaux magiques. Chance que le sort ne marche pas sur les animaux normaux : faible. Possibilité que l’animal détecte ses proies par un autre moyen que ses sens ? A voir avec un magicien.”
“[...] Les derros sont des petits humanoides qui ont, en un sens, la même stratégie que les gobelins : ils profitent de leur supériorité numérique pour triompher. Ces hommes sont très sadiques et font souffrir leurs victimes. Mort souvent lente donc. Nous avons croisé un barde et un magicien qui faisait des attaques de regard. Sont doués pour la magie, et font de très bons supports tactiques. Ils sont résistants à la magie et peuvent créer des ténèbres. Ils sont cependant vulnérables à la lumière. J’ai neutralisé le sort du barde et les attaques du mage qui tentait d’hypnotiser nos guerriers avec ses yeux avec une nappe de brouillard -aux grands regrets de notre guerrier Malek.
Conclusion : Les confronter dans la lumière constitue un grand avantage. Perdent-ils en perception ? Les supports sont les premières cibles à faire tomber ou à neutraliser.
Une nappe de brouillard permet d’étouffer la menace des attaques de regard, évite les charges et ralentit les déplacements des guerriers. Le barde n’a plus chanté : ne peut-il pas soutenir sans voir ses comparses ? A vérifier.
“[...] Les boules de feu de Yobar sont dévastatrices tant pour les ennemis que pour le terrain. Associées à un sort d’enracinement, il devient alors très difficile aux ennemis d’adapter leur stratégie d’attaque ou de repli. Les magiciens se retrouvent incapable de se concentrer pour lancer des sorts, les guerriers ont certes la force de se défaire des lianes mais se déplacent lentement et ne sont pas assez agiles pour éviter l’enracinement.
NB : Pour ces deux sorts, il nous faut un grand environnement. Incompatible avec un milieu souterrain ou urbain. De plus, les combattants au corps à corps se retrouvent aussi handicapés. A utiliser à bon escient avec une bonne synergie de groupe.